• Matsu-an
  • Cérémonie du thé
    • Présentation
    • Activités
      • Ateliers
      • Conférences
      • Cours
      • Démonstrations
    • Architecture
    • Céramique chinoise
    • Céramique japonaise
    • Céramique Thai
    • Festivités
    • Galerie de Curiosités
    • Histoire
    • Laques
      • Kintsugi
    • Livres
    • Philosophie
    • Thés
    • Ustensiles
    • Vidéos
  • Ikebana
    • Présentation
    • Qu'est-ce que l'Ikebana ?
    • Activités
    • Expositions
    • Galerie de Fleurs
  • Liens
  • Contact

MINGEI

Céramique japonaise

MINGEI

 

Vers la fin du 19e siècle, à l'époque Meiji, une large production de grès destinés à l'exportation se développe dans la région de Tokyo. Ces céramiques prennent le nom de Sumida Gawa en référence à la rivière du même nom située dans le district d'Asakusa. Le style particulier de ces céramiques, aux couleurs vives et aux décors en relief, est mis au point vers 1890 par le potier Inoue Ryosai1er, membre fondateur d'une dynastie qui a exporté la majorité de sa production essentiellement vers les États-Unis.

L'intérêt pour l'art humble des potiers de village progressa dans un mouvement de retour aux traditions dans les années 1920 grâce aux maîtres potiers tels que Shôji Hamada et Kanjirô Kawai du mouvement Mingei. Ces artistes étudièrent les techniques traditionnelles de laques afin de les conserver pour le futur.

Créé en 1925 au Japon pour la revalorisation d'un artisanat issu d'une longue tradition, son style est lui aussi une réaction à l'urbanisme grandissant, prônant le réveil des traditions et la beauté dans les objets de tous les jours, fabriqués en céramique, en bois, en laque, en ferronnerie et en textile.

Ses trois premiers maîtres furent le philosophe Soêtsu Yanagi, qui réaffirmait la valeur de l'artisanat traditionnel japonais, et les potiers et céramistes Shoji Hamada et Kanjirô Kawai. Par la suite le céramiste anglais Bernard Leach, le graveur sur bois Shikô Munakata et le peintre sur tissu Keisuke Serizawa rejoignirent le mouvement.

Dans L'Idée du Mingei (1933), Soêtsu Yanagi définit ainsi le mouvement :

« Il doit être modeste mais non de pacotille, bon marché mais non fragile. La malhonnêteté, la perversité, le luxe, voilà ce que les objets Mingei doivent au plus haut point éviter : ce qui est naturel, sincère, sûr, simple, telles sont les caractéristiques du Mingei. »

Yanagi fut notamment inspiré par les poteries coréennes, particulièrement celles de la dynastie Yi, à la suite de plusieurs séjours en Corée. Il fondera en 1936 le musée de l'art populaire japonais à Komaba dans l'arrondissement de Meguro à Tokyo, avant que ses idées ne deviennent finalement populaires dans les années 1950. Il inspira également Isamu Noguchi, la Française Charlotte Perriand, et bien sûr son fils : Sôri Yanagi. (WIKIPEDIA - 2018)

C'est ainsi que dans l'esprit des fondateurs du mouvement, le Mingei existait en réalité bien avant eux, avançant même que la poterie Jômon était déjà de la poterie "Mingei".

C'est ainsi que l'on pourra, sans trop se tromper, classer des poteries comme le Mingpei, l'Awaji, le Tsuboya, le Banko ... comme faisant partie, dans une certaine mesure, de l'esprit Mingei. 

 

 

Retour

Matsu-an
Site d'information sur la cérémonie du thé & l'Ikebana

0475/697.818

Tous droits réservés © 2014

Serial Kreative