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Porcelaine

Céramique japonaise

Porcelaine

 

Les fours grimpants (noborigama) vont permettre de produire les premières porcelaines japonaises. Elles apparaissent dans l'ancienne province de Hizen, et principalement dans les fours de la ville d'Arita. Jusquà la fin du 18ème siècle, les porcelaines de la province sont regroupées et exportées depuis le port d'Imari, sous l'appellation "porcelaine d'Imari. Les premières porcelaines (v. 1620-1650) sont de plusieurs types : l'un reprend le style des grès coréens buncheong au tracé simple et rapide (dans le goût Karatsu), les autres transposent le « bleu et blanc » chinois dans des objets et des décors spécifiquement japonais. Enfin apparaissent, vers 1640-1650, les premiers émaux sous couverte, à plusieurs couleurs. La guerre entre les partisans de la dynastie Ming et les Mandchous, aboutit, en 1675, à l'interruption des exportations de porcelaine chinoise. Cette situation a stimulé la recherche des secrets de fabrication chinois pour la réalisation d'émaux de couleur sous couverte. La famille Kakiemon en revendique la découverte et les premiers succès dans les années 1680. (WIKIPEDIA 2018)

Shoki-Imari

 SHOKI-IMARI (ca. 1620)

 "Imari", du nom du port de transbordement des marchandises en provenance de Arita, d'où elles se rendaient aux avant-postes de commerce extérieur à  Nagasaki. Ce sont les fours d’Arita qui constituent le cœur de l’industrie de la porcelaine japonaise. Les fours de Arita ont été installés au 17ème siècle,   après la découverte du kaolin en 1616. Une légende populaire attribue cette découverte à un potier coréen immigré, Yi Sam-pyeong (1579-1655), ce que   la plupart des historiens jugent douteux. Après la découverte, certains fours ont commencé à produire des porcelaines bleues et blanches de style coréen,   connues sous le nom de Early Imari, ou "Shoki-Imari". Au milieu du XVIIe siècle, il y avait également de nombreux réfugiés chinois dans le nord de   Kyushu  en raison de la tourmente qui régnait en Chine, et l'un d'entre eux aurait apporté à Arita la technique de coloration de l'émail au glaçage. Ainsi, les   Shoki-Imari (Shoki = 1ère potterie) se sont développés pour devenir Ko-Imari (Ko = ancien), Ko-Kutani, Imari et plus tard Kakiemon, qui sont parfois considérés comme un groupe plus large de porcelaines Imari. Ko-Kutani a été produite vers 1650, tant pour l'exportation que pour le marché intérieur.

 KURAWANKA

Durant la période Edo (1603-1868), le transport des marchandises se faisait de préférence via les rivières ; le canal coulant entre Osaka et Kyoto était très populaire parmi les marchands qui voyageaient le long de la rivière en vendant de l’alcool et de la nourriture aux voyageurs empruntant un des nombreux bateaux de passage. Les plats utilisés par ces vendeurs de nourriture étaient appelés « Kurawanka-wan », et ils étaient si peu coûteux et facile à produire que les gens jetaient littéralement les plats une fois vides dans la rivière (un peu comme nous utilisons les assiettes en carton aujourd’hui).

Lors de fouilles archéologiques effectuées plus tard, les chercheurs ont découvert que les plats « Kurawanka-wan » excavés à travers tout le Japon provenaient presque tous de Hasami. Depuis cette découverte, il est devenu clair que le Hasami-yaki était si peu coûteux et facile à produire qu’il s’est répandu à travers tout le pays auprès de la population. Des flacons d’Hasami étaient également utilisés pour l’exportations de sauce de soja et de saké japonais à l’étranger ; connus sous le nom de « bouteilles conpra », ce sont devenus des trésors très recherchés par les collectionneurs d’aujourd’hui.

 NORITAKE

La porcelaine Noritake provient d’une manufacture japonaise fondée en 1876 par le baron Ichizaemon Morimura IV. La société, initialement vouée à l’exportation de produits et d’objets traditionnels japonais, commencera dès 1878 à fabriquer et à décorer sa propre porcelaine. C’est cependant en 1908 que la manufacture s’installera dans le village de Noritake (préfecture d'Aichi), réputé pour sa production traditionnelle. Noritake achète aujourd'hui ses porcelaines à un nombre décroissant de petites manufactures de la préfecture de Gifu, au nord du département d’Aichi. C’est sous ce nom que débutera une fabrication essentiellement destinée à l’exportation vers les États-Unis et l’Angleterre. La porcelaine, adaptée aux goûts anglo-saxons et décorée dans un style délicat et novateur connaîtra un succès immédiat. Le dépôt de la marque en 1908 en Grande-Bretagne et aux États-Unis plus le début d’une production mécanisée explique la très large diffusion de cette porcelaine dans ces deux pays. La marque Noritake est toujours active aujourd'hui mais les pièces produites entre 1910 et 1947 restent les favorites des collectionneurs. Les créations Art déco diffusées dans les années 1930 sont les plus recherchées. La société actuelle, Noritake Co. Limited (Kabushiki-gaisha Noritake Kanpan Rimitedo) a créé un musée consacré à la céramique à Nagoya, capitale de la préfecture d'Aichi.

Sources : WIKIPEDIA

 

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